Le parc national de Wrangell–Saint-Élie, le plus grand des États-Unis, abrite la plupart des plus hauts sommets d’Alaska et 60 % des terres couvertes en permanence de glace, situés à proximité immédiate de l’Océan Pacifique (Golfe d’Alaska). Le mont Saint-Élie (image 18), qui culmine à 5’488 mètres d’altitude, est le point le plus élevé du massif. Situé à la frontière entre États-Unis et Canada, il est le deuxième sommet le plus élevé d’Amérique du Nord. Ne se trouvant qu’à 18 kilomètres de la mer, l’imposante verticalité de son relief évoque les hauts sommets himalayens. Le parc national de Wrangell–Saint-Élie a été façonné par les forces opposées du volcanisme et de la glaciation, ses hautes montagnes ayant été soulevées par la tectonique des plaques. Les paysages du parc comprennent les glaciers Tana (images 1 à 5), Bremner (image 6), Kennicott (images 7 à 9), Bering (images 16 et 36) et Malaspina (images 20 à 23), le plus grand glacier de piémont d’Amérique du Nord qui se déverse dans la baie de Yakutat (images 24 et 25). Le champ de glace Bagley (images 14, 15 et 33), forme la deuxième plus grande masse glaciaire non polaire d’Amérique du Nord. Isolé parmi les champs de glace, le mont Steller (image 34), forme le point culminant de la Waxell Ridge (images 33 et 35), une crête située sur le côté sud du champ de glace Bagley. Quant à Icy Bay (images 26 à 28), elle figure parmi les plus beaux joyaux naturels d’Alaska. Cette baie s’est formée par suite du retrait rapide des glaciers Guyot (images 27 et 29), Yahtse (images 30 et 31) et Tyndall (image 32).
